Le président faible d’un pays affaibli fait pâle figure dans la tempête qui se lève.
Il pourrait bien sûr désigner l’aveuglement de ses prédécesseurs : Georges POMPIDOU, qui a joué la carte des immigrés bon marché contre les travailleurs français ; Valéry GISCARD d’ESTAING, l’homme du regroupement familial ; François MITTERRAND, qui ne voyait de salut que dans l’Europe de Maastricht ; Jacques CHIRAC, champion des repentances destructrices des valeurs françaises, Nicolas SARKOZY, si versatile, si décevant même pour ses amis.
Tous voulaient d’un monde à la Bernard-Henri LEVY, qu’ils se réjouissent, le voilà qui frappe à notre porte.
Comme la géographie, la démographie commande : les réalités humaines submergent et submergeront toujours les constructions utopiques qui n’aboutissent qu’au malheur.
Petits ou grands, les remplacements de populations par d’autres ont marqué tous les siècles. Cette question est brutalement posée aux Français d’aujourd’hui : « Voulez-vous être remplacés ? ».