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Discours de Jean-Marie LE PEN - Place des Pyramides









1ER MAI 2016
Discours de Jean-Marie LE PEN
Place des Pyramides



Amis et camarades, mes chers compatriotes,

Vous entendez sonner le tocsin, il signale que nous sommes en danger. N’attendons pas de savoir pour qui sonnera le glas. S’il sonnait, ce serait le nôtre, celui du Peuple français.

Nous n’avons pas à nous lever, nous, car il y a longtemps que nous combattons, debout.

Les intermittents et les interminables de la mascarade gauchiste de la place de la République affichent « La nuit, debout » mais les caméras nous les montrent, ASSIS.

Jeanne, Merci !

Merci, en ton nom, à tous ceux qui ont permis ce magnifique hommage populaire en ta mémoire à la fois à la Patrie et aux patriotes, au Travail et aux travailleurs.

Merci, en particulier, à ceux qui sont venus de loin, mais en général, à tous ceux qui ont sacrifié leur journée de repos ou de loisir pour venir témoigner.

Merci, aussi, à tous ceux qui ne pouvant être ici, nous ont fait savoir qu’ils y seraient par le cœur et l’âme.

Merci, aussi, aux organisateurs de cette journée, aux animateurs des Comités « Jeanne » et bien sur, à nos dévoués mousquetaires.

Il y a 28 ans déjà que le Front National avait inauguré ce défilé qui, après avoir honoré Jeanne, se concluait par une grande manifestation Place de l’Opéra, débordant sur les avenues adjacentes et à la clef, le grand discours du 1er mai. Il témoignait de la volonté d’exaltation des valeurs morales et spirituelles qui nous guidaient dans notre action politique.

Mais puisque nous professons, à l’instar de Saint-Jean, que c’est la vérité qui nous rendra libres bien évidemment, je vous la dois.

Prétextant des menaces du Daech (courage, fuyons !), la Présidente du Front a remplacé le traditionnel hommage à Jeanne d’Arc par un gueuleton aux anciens abattoirs de la Villette.

L’abandon du défilé de Jeanne d’Arc par la direction du Front National n’est pas fortuit. Il s’inscrit dans une dérive politique qui a été initiée et symbolisée par mon exclusion du Front National que j’avais fondé en 1972, il y a 44 ans et présidé 39 ans. J’en suis toujours Président d’honneur, ayant gagné tous les procès engagés sur le sujet.

Mon exclusion avait évidemment une signification emblématique, comme le fut, toutes choses égales d’ailleurs, la décapitation du Roi Louis XVI par les révolutionnaires de 93.

Elle était, nous dit-on, dans la logique de la « dédiabolisation » dont la nouvelle présidente, se faisait le parangon. Or, la dédiabolisation était au mieux un leurre, au pire une sottise suicidaire.

Le Front National était diabolisé par ses adversaires politiques, au premier rang desquels s’inscrivait le Parti Communiste et ses alliés et complices politiques et médiatiques, plus ou moins avoués.

Les « partis du gouvernement » UMP et PS n’y voyaient pas d’inconvénients, au contraire, car cela contribuait à freiner l’influence montante de la seule formation d’opposition à sa politique décadente.

On peut donc dire que même, et surtout, si c’était injuste, la diabolisation était tout à l’honneur du Front National, qui ne pouvait espérer arriver au pouvoir que par la conquête de l’opinion du Peuple et non de celle de nos élites corrompues et prébendières.

La dédiabolisation tendait donc à diminuer l’hostilité de nos ennemis et adversaires en se rapprochant d’eux en espérant leur bienveillance.

Calcul de naïfs, de sots ou de traîtres.

Le Front National, aile droite de la Majorité UMP, c’était la fin de tout espoir de rénovation. Au reste, l’éviction du Président fondateur était insuffisante. On le vit d’ailleurs aux élections régionales où, à la demande de Marine, j’avais cédé ma tête de liste en Sud Est à Marion, députée du Vaucluse.



En effet, arrivées largement en tête au premier tour dans le Nord Pas-de-Calais Picardie et en Provence Alpes Côte d’Azur, Marine Le Pen et Marion Maréchal Le Pen étaient battues par une manœuvre scandaleuse qui avait le mérite de dévoiler l’accointance, la complicité des tenants de l’UMPS. La gauche préférait se sacrifier et disparaitre pour faire élire le candidat de droite ! La dédiabolisation n’avait donc pas marché.

Le même scénario se reproduira dans l’avenir. Il n’y a pour le Front National qu’une seule voie, celle de l’opposition au Système, s’appuyant sur une mobilisation massive du peuple rejetant le Système.

La condition sine qua non du succès, c’est l’unité et d’abord l’unité du Front National, fer de lance de l’opposition nationale entrainant l’unité de sentiment et d’action de la nébuleuse nationale, majoritaire dans le peuple.

Je le dis aujourd’hui, avec gravité et tristesse, puisqu’aucun signe n’a été émis dans ce sens. La Présidente du Front National sera battue au 2ème tour, et peut être même au 1er.

Errare humanum est, sed persevarare diabolicum.

L’erreur est humaine et peut être corrigée, il est encore temps, avec l’aide des Comités « Jeanne, au secours ! ».

Persévérer serait diabolique, ce qui est bien pire que d’être diabolisé.

Il nous apparait clairement que notre combat ne peut se limiter à une série de compétitions électorales et qu’il n’a de chances et d’utilité à vaincre que s’il s’appuie sur les valeurs de la Patrie, telles qu’elles s’étaient incarnées et sublimées dans Jeanne d’Arc.

Fille de paysans des Marches de Lorraine, Jeanne était née en janvier 1412. Il y a donc 604 ans. Sa destinée est exceptionnelle, extraordinaire, non seulement dans l’Histoire de France et de l’Europe mais dans celle du Monde.

Dans nos temps, qui ont vu la place publique des femmes tendre vers une égalité qui n’est pas toujours une libération, certaines injustices demeurent, notamment la place sociale de la mère de famille et qui ont vu aussi le déchainement des propagandes et des législations antinatalistes, avec des conséquences démographiques dramatiques. Au moment où nous devons affronter la concurrence meurtrière de l’islamisme, dont les fondements religieux établissent la soumission de la femme, tenue de se voiler, Jeanne rappelle ce que sont, à cet égard, nos valeurs.
L’Histoire de France se focalise en effet sur une jeune fille, à laquelle seront confiées les responsabilités les plus lourdes et qui connaitra le destin le plus tragique. Certes, cela n’aurait pas été si son âme pieuse n’avait reçu l’appel de Ses Voix dès l’âge de 13 ans. La religion chrétienne avait, déjà 15 siècles avant, exalté le rôle de Marie, mère du Christ et notre civilisation en était imprégnée qui donnait à la plupart de nos églises le patronage de Notre-Dame.

C’est pour répondre à l’appel de Ses Voix St-Michel, Ste-Marguerite, Ste-Catherine que Jeanne va braver les disciplines et les tendresses familiales dans une démarche inimaginable, invraisemblable auprès du Sire Robert de Baudricourt, Capitaine de la garnison de Vaucouleurs.

Elle va oser lui demander une escorte pour aller rencontrer le Dauphin à Chinon. Il la croit folle et la fait reconduire chez ses parents à Domrémy. Elle réitérera sa démarche et, on a peine à le croire, finira par le convaincre.

Commence alors la sublime aventure de cette jeune fille inspirée dont Philippe de Villiers a rendu perceptible la dimension humaine dans son beau « Roman de Jeanne d’Arc ». Ce n’est pas un hasard, sans doute, si le même a pu, cette année, acquérir la seule relique de la Sainte, un anneau, aujourd’hui visible au Puy du Fou.

Jeanne n’a alors que 17 ans. Il ne lui reste que 2 ans et 3 mois à vivre.

Avec les jeunes chevaliers de son escorte, Jeanne traverse, à tous risques, le pays bourguignon et au bout des 660 kilomètres qui séparent Vaucouleurs de Chinon, rencontre le Dauphin et malgré les intrigues hostiles de La Trémoille et de Régnault de Chartres, se fait confier une armée, oui, oui, une armée ! Elle délivre Orléans, le 13 mai 1429, bat les anglais à Jargeau le 12 juin et à Patay le 18 juin.

Après maintes intrigues hostiles, à travers le pays tenu par les bourguignons, alliés des anglais, elle conduit le Dauphin à Reims, pour le faire sacrer Roi de France.

Mettant ainsi en échec, le funeste traité de Troyes, signé par Isabeau de Bavière et qui abandonnait le trône de France au roi anglais.

Sa mission principale est accomplie mais Jeanne veut plus. Elle veut libérer le territoire des Anglais qui l’occupent.

Blessée deux fois au combat, une fois à Orléans, une autre fois devant Paris qui se refuse au roi de France. Elle est faite prisonnière à Compiègne et vendue aux Anglais par les Bourguignons. Sachant qu’elle allait être livrée, elle se blesse en sautant pour s’évader de la tour de Beaurevoir où elle était détenue depuis 4 mois « j’aimerais mieux rendre l’âme à Dieu que d’être dans les mains des Anglais » dit-elle alors.

Mise aux fers, elle sera détenue sous la garde de 5 soldats anglais dont elle se plaignait des brutalités et même de la tentative de viol d’un seigneur anglais.

Elle aura livré 17 batailles et parcouru à cheval plus de 5000 kilomètres en 15 mois. Elle se sera révélée comme un chef militaire génial et un chef politique exceptionnel, véritable initiatrice de l’identité nationale, mais aussi une sainte que canonisera l’Eglise et une patriote qu’honorera la France en 1921, à l’initiative de Barrès, par l’instauration de la Fête Nationale de Jeanne d’Arc à l’unanimité des Députés et des Sénateurs.

Le 21 février 1431, Cauchon, l’évêque de Beauvais ouvrit dans la Chapelle royale du Château de Rouen, assisté de 43 assesseurs, le procès de Jeanne. Le 9 mai, Jeanne est menacée par Cauchon d’être mise à la torture. Mais le 12, 13 juges décident de surseoir à la condamnation. Le 30 mai, condamnée à mort comme relapse, hérétique idolâtre, elle est brulée vive sur la place du marché de Rouen. Son dernier cri d’agonie « Jésus ».

Abandonnée, trahie, vilipendée, Jeanne a connu une fin christique qui lui confère une immortalité historique que nous célébrons aujourd’hui avec ferveur.

En 1453, les Anglais battus à Castillon par le connétable de Richemont, un de ses anciens compagnons, sont définitivement boutés hors de France. C’est la fin de la guerre de cent ans.

Son histoire est si pleine de merveilles qu’on pourrait la croire légendaire. Mais son authenticité est prouvée par les documents de ces deux procès, celui d’accusation de Rouen, celui de réhabilitation.

Le premier, le procès de condamnation que publie en 1936 Robert Brasillach, selon lui, le plus émouvant et le plus pur chef d’œuvre de la langue française, n’a pas été écrit par un homme de lettres. Il est né de la collaboration abominable et douloureuse d’une jeune fille de 19 ans, visitée par les anges et de quelques prêtres mués pour l’occasion, en tortionnaires.

Prodigieux dialogue entre la Sainteté, la cruauté et la lâcheté qui réalise et incarne enfin, en les laissant loin derrière lui, tous les dialogues imaginaires qu’avait produit le génie allégorique du Moyen Âge.


Le procès dura plus de 3 mois, mettant face à face une assemblée d’évêques et d’universitaires. Jeanne y fut éblouissante d’intelligence, de finesse, d’ironie, créant ainsi un chef d’œuvre de surnaturel et de bon sens, chef d’œuvre de la sainteté casquée, chef d’œuvre de la poésie et de la langue.

Chef d’œuvre porté aux nues et aux portes du ciel par une jeune héroïne sainte et martyre.

Cela dit, pourrait-on m’objecter quel est notre rapport d’actualité, 600 ans après Jeanne ?

Il est évident.
Du temps de Jeanne, il y a grande pitié au Royaume de France, en grande partie, occupé par les Anglais, en proie à la guerre civile qui oppose Armagnacs et Bourguignons. La famine et la peste ravagent le pays.

Certes, telle n’est pas malgré la montée des fléaux sociaux que sont le chômage, l’insécurité, la pauvreté, la situation en France. Les apparences sont celles d’un pays en difficulté mais dans lequel la vie n’est pas insupportable et même par comparaison avec beaucoup de pays, enviable.

C’est vrai et c’est là que se situe la principale difficulté de notre démarche citoyenne.

C’est que le peuple, je pourrais même dire, les peuples, en pensant à nos frères ou cousins germains du continent européen, ne perçoivent pas, encore que, la réalité des dangers inéluctables qui les guettent.

Mais, le 1er mai c’est aussi pour nous la fête du travail et des travailleurs, ouvriers, paysans, employés, artisans, commerçants, cadres, fonctionnaires et professions libérales et bien sur, retraités.

En cette fête nationale du Travail, moyen essentiel de la subsistance et de la dignité, c’est d’abord à ceux qui en sont privés par le chômage, véritable fléau social, que nous pensons.

Le gouvernement a poussé un cocorico parce que les statistiques du mois dernier laissent penser à une relance. On sait bien que tout sera fait pour laisser croire aux français que Hollande tiendra sa promesse. Ils ne seront pas dupes.

En réalité, il y a 9 millions de chômeurs réels dont 50 % ne sont pas ou ne sont plus indemnisés. Nous avons perdu 1,5 million d’emplois industriels depuis 20 ans. L’industrie ne représente plus que 12 % du PIB.

1/4 des exploitations agricoles ont disparu en 10 ans. Il n’en reste que 450.000 et on compte 2 suicides par jour.

Nos anciens, menacés dans le niveau de leur retraite, s’angoissent et pourtant sont majoritairement électeurs de ceux qui ont conduit l’économie du pays à sa ruine.

Beaucoup de jeunes, souvent les plus diplômés, partent à l’étranger et, parmi eux, d’aucuns sans esprit de retour. Il s’agit là, je le dis franchement, d’une désertion. Danton disait, « on n’emporte pas la Patrie à la semelle de ses souliers ». A tous nos jeunes, je dis que c’est un devoir de rester en France à son poste de travail qui est un poste de combat pour la vie. Qu’ils pensent à ce qu’ils doivent aux générations précédentes et à celle qui, aujourd’hui, est à la retraite, et qui compte sur leur solidarité.

En fait, l’ensemble de nos structures vitales est menacé d’effondrement catastrophique.

- Le budget de l’Etat est en déficit annuel depuis 70 ans
Les dépenses publiques absorbent 57% de la richesse produite
Le taux de prélèvements fiscaux et sociaux est de 46% (40 en Allemagne)
La production industrielle est passée en 20 ans de 24 à 12% du PIB

Notre dette dépasse 2 100 milliards d’euros
3 000 milliards si l’on ajoute celle liée aux retraites publiques
5 000 si l’on prend en compte la dette grise

- Notre système d’éducation nous vaut la 25ème place dans le monde malgré un personnel de plus d’un million de fonctionnaires.

Le chômage touche 9 millions de travailleurs, l’insécurité croit sans cesse et réduit nos libertés. Le pouvoir politique est impotent.
En bref, l’avenir s’obscurcit.

Tout ceci, qui est inquiétant, n’est rien au regard du danger mortel que représente l’immigration massive dont le déferlement est maintenant sensible à l’opinion, mais dont on doit savoir qu’il n’en est qu’au début du commencement.

On dit qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire..

Il est encore temps, mais ce temps est court.

Mais, on dit aussi que gouverner c’est prévoir !

Hélas, nos gouvernements, qu’ils soient de droite comme de gauche, de France ou d’Europe, n’ont rien prévu.
Et parce que nous voyions et prévoyions et parce que nous le disions, puis le criions, nous avons été désignés à la vindicte publique, comme extrémistes, fascistes, voire nazis. Nous avons et continuons d’être, pour les magistrats partisans, condamnés pour racisme, au mépris des libertés d’opinion et d’expression, affichés dans notre Constitution, au mépris surtout de la vérité.

Mais, comme les faits, désormais perçus par l’opinion, valident nos analyses, le nombre des voix du Front National, n’a cessé de progresser. Qu’il me soit permis de rappeler qu’aux élections européennes de 2014, j’ai fait élire dans le Sud-Est 5 députés et que j’ai obtenu 33% des voix en PACA.

J’ai, aux régionales, cédé ma place à Marion, notre jeune députée du Vaucluse qui a été battue, comme Marine dans le Grand-nord que par l’ignoble alliance des complices du système, avec la disparition suicidaire de la gauche au profit des Républicains.

Ce qui n’a pas été vu, ni prévu, par les classes dirigeantes, politiques, sociales, médiatiques, religieuses, intellectuelles, c’est l’ampleur tellurique de l’explosion démographique du 20ème siècle faisant passer le chiffre de la population mondiale de 2 à 7 à 8 milliards, tandis que dans le même temps, la France et les Nations d’Europe connaissent, elles, un hiver démographique, masqué par l’allongement de la durée de la vie et par une immigration massive légale et clandestine.

Pour nous en tenir à la France :
Depuis 74 et la loi autorisant le regroupement familial des immigrés par Giscard d’Estaing et Chirac, il est entré en moyenne 200 000 immigrés légaux et plus de 100 000 clandestins par an.

Ces immigrés ont fait des enfants, 2 fois plus que les Français de souche.

De droite ou de gauche, les gouvernements ont naturalisé à tour de bras.
105.000 en 2014.

Comme de nombreux enfants ne maitrisent pas le français, les classes des écoles ont baissé de niveau.

Des quartiers, quand ce ne sont pas encore des villes, sont à majorité étrangère, d’autres, pour certains, sont réputés de non-droit. Leurs populations se communautarisent, les indigènes, quand ils le peuvent, s’en vont ailleurs.

Quels sont en réalité les chiffres de l’immigration qui, chez nous, dure depuis 40 ans.

L’INSEE, organisme officiel et peu suspect d’abonder dans notre sens, dit 12 millions. Azouz Begag, ancien ministre socialiste, dit « qu’à son avis il y a en France, entre 15 et 20 millions de musulmans et de leurs descendants ».
7 millions de franco-algériens en notant au passage que la population de l’Algérie est passée en 50 ans de 8 à 40 millions.

Il y avait en 2003, 1.500 lieux de culte musulman ; il y en a en 2015 : 2.500.
60 % des personnes incarcérées sont musulmanes. Jack Lang dit les 2/3.

Les 2/3 des immigrés sont extra-européens.

815.000 algériens ont voté en France lors des élections présidentielles algériennes en 2014.

70.000 demandes d’asile en 2015. 90 % sont déboutées mais 5 % seulement sont expulsés.

Le coût de l’immigration se situe entre 80 et 115 milliards d’euros.
300.000 bénéficiaires de l’AME.

La poussée corrélative de l’islam et l’organisation terroriste de l’aile islamiste extrémiste mettent en péril la sécurité nationale, au point que le pouvoir est obligé de maintenir un état d’urgence exceptionnel, tandis que sur l’échiquier du monde, Daech pousse ses pions sanglants.

Je n’en dirai pas plus. Mais il n’est que temps de proclamer la mobilisation générale, en tout cas, des patriotes, des nationaux qui savent que le sort de leurs familles dépend de celui de la France.

Les évènements migratoires récents peuvent tromper des citoyens mal informés ou désinformés. Ils peuvent croire que les migrations qui se produisent, actuellement de façon spectaculaire (parce que la télé en parle) sont causés exclusivement par la guerre de Syrie et l’anarchie de Libye.

Ils pensent que le phénomène menaçant cessera si ces conflits connaissent une issue Or, le phénomène migratoire est lié à la différence de pression démographique entre l’Europe (sous-peuplée) et le Tiers-Monde (en voie de surpopulation).

La dynamique des fluides si elle n’est enrayée ni contrôlée par les gouvernements conduira alors mécaniquement à la submersion de nos pays et au remplacement de nos populations par des populations étrangères.

Ce risque est encore aggravé par l’aveuglement des dirigeants européens aux abois du fait de la vague migratoire récente.

Merkel, (nouvelle Isabeau de Bavière) par un pacte avec le Turc Erdogan, ouvre les portes de l’Europe aux 90 millions de Turcs et pousse les négociations pour que la Turquie fasse partie de l’Union européenne.

Or, la Turquie, qui est une grande nation, n’est pas du tout européenne.
- Ni géographiquement. C’est l’Asie Mineure
- Ni culturellement, puisque peuplée d’Ottomans altaïques, très majoritairement musulmans
- Ni historiquement parce qu’ayant pratiquement toujours été ennemie de l’Europe

Si ce projet insensé et criminel devait aboutir, la France devrait se retirer immédiatement de l’Union européenne.

N’attendons pas. Agissons dès maintenant. C’est pourquoi, nous vous appelons à participer et à soutenir les Comités « Jeanne, au secours ! ».

Le but des Comités « Jeanne, au secours ! », c’est de permettre les rencontres, les coordinations des militants nationaux organisés, le recrutement aussi de ceux qui jusque-là sont restés attentistes.

2017 sera une année charnière avec l’élection présidentielle et les élections législatives.

Il faut gagner ces batailles car elles sont décisives pour l’avenir de la France.

Il est un mot clef pour l’indispensable victoire UNITE !

Unité du Front National, fer de lance du combat national.

Mais, unité aussi, du grand courant national, riche de ses diversités, mais qui peut être faible de ses divergences, de ses différences, de ses remontrances.

Chacun où qu’il soit, doit faire effort pour ne retenir que ce qui nous unit contre la décadence et l’adversité.

Nous avons appelé Jeanne, au secours. Elle nous répond : « Aide toi et le ciel t’aidera ».

La parole n’est rien sans l’action, ni l’action sans la pensée. Personne mieux que Jeanne ne connut cette alliance parfaite. Péguy a pu dire d’elle : « A coté des mots les plus simples de Jeanne, les saintetés les plus illustres semblent bavardes, Michelet, pour une fois bien inspiré, a souligné « Le bon sens dans l’exaltation » et Alain Fournier a dit qu’elle parlait « un français de Christ ».

Jeanne est le reflet chrétien de « l’Invocatrice des lois éternelles » : Antigone.

Jeanne n’est pas une statue de plâtre pour chapelle bigote. C’est un être de lumière. Elle dit d’ailleurs qu’elle n’entendait Ses Voix que dans une lumière de midi.

Jeanne est l’une des patronnes de la France mais elle est aussi, jeune, insolente et gaie, patronne de la jeunesse.

Patronne des soldats, des combattants, elle l’est aussi des militants et de ceux qui sont persécutés au service de leur idéal.

Car la parole est tout d’abord à ceux qui courent l’aventure et non à ceux qui, pour juger, se sont contentés d’être assis.

Vous tous qui êtes ici réunis autour de la statue de Jeanne d’Arc et vous tous qui nous regardez, posez-vous la question de savoir si nos gouvernants et même nos institutions sont capables de faire face au drame annoncé.

Mais, en tous cas, nous vous appelons expressément à rejoindre et à créer des Comités « Jeanne, au secours », à tous les niveaux, civiques, professionnels et autres.

Le peuple ne doit pas s’attendre à l’apaisement, mais se tenir en état d’alerte et de se préparer au pire. Certes, le pire n’est pas certain, mais sa menace ne s’éloignera que si le peuple prend conscience du danger et se prépare à se défendre.


Final
- Amour sacré de la Patrie
- Combats, Soutiens nos bras vengeurs
- Liberté, liberté chérie
- Combats avec tes défenseurs
- Sous nos drapeaux, que la victoire
- Accoure à tes mâles accents
- Que tes ennemis expirants
- Voient ton triomphe et notre gloire

Aux armes, citoyens