“* LE POINT affirme que la maison sise à Rueil-Malmaison a été acquise à “un prix dérisoire -336 000 euros- auquel s’ajoutent 384 000 euros d’arriérés de loyer laissés par l’actuelle épouse de Jean-Marie Le Pen”.
Ce prix “dérisoire” est en fait un prix validé par un jugement du Tribunal de Grande Instance de Paris en date du 14 janvier 1999, confirmé par arrêt de la Cour d’appel de Paris le 20 février 2001, devenu définitif suite au rejet du pourvoi en cassation le 8 février 2005.
Les juges successifs ont donné raison à mon épouse qui avait consenti par acte du 11 juin 1987 la vente de sa maison au prix de 2 000 000 de francs à la SECRI, avec rachat possible par elle au même prix deux ans plus tard. Le prix de 336 000 euros est donc un prix contractuel incontestable.
La SECRI ayant consenti une hypothèque sur ce bien au profit d’une banque, cette dernière a poursuivi la vente de la maison, sur saisie immobilière, car la SECRI ne l’avait pas remboursée. C’est dans l’état de cette procédure qu’un accord est intervenu avec la banque, peu avant l’audience, et qu’une somme supplémentaire de 384 000 euros a été versée afin d’obtenir la levée de l’hypothèque. La banque a appréhendé la totalité des sommes versées soit 720 000 euros.
La vente intervenue le 4 décembre 2012 n’a fait l’objet d’aucun redressement de la part de l’administration fiscale dans le délai de trois ans.
* LE POINT affirme par ailleurs « qu’en acceptant un prêt de Cotélec, tirelire frontiste remplacée depuis par Promélec, Jean-Marie Le Pen a enfreint la loi sur le financement des partis. Une entorse qui, d’après nos informations, a conduit la HATVP à saisir la justice pour « abus de confiance ».
J’ai prêté à Cotélec, aux termes de sept conventions signées en 2010 et d’une convention signée en 2011, une somme totale de 573 599,18 euros. Chacun des sept premiers prêts était remboursable au 31 décembre 2010 et celui de 2011 au plus tard le 31 décembre 2012.
C’est dans ces conditions que j’ai sollicité de Cotélec le remboursement de mes prêts. Ce remboursement de 605 157,86 euros qui incluait les intérêts contractuels a été opéré le 8 novembre 2012.
Cotélec ne m’a donc rien prêté. Il n’y eu aucune infraction à la loi sur le financement des partis et encore moins un abus de confiance. »
J’avais fourni toutes ces explications à Madame Mélanie Delattre, journaliste du Point, avant la parution et en temps utile, mais en vain.
Jean-Marie LE PEN